Dimanche 13 novembre

11h – Salons d’Honneur de l’Hôtel de Ville – Tarif A

Hugues Leclère, pianiste

Francis Huster, comédien

Musique de Beethoven, Textes du Général Bertrand (Cahiers de Sainte-Hélène)

Napoléon débarque sur l’île de Saint-Hélène le 16 octobre 1815. C’est son aide de camp, le Général Bertrand, qui recueillera en secret ses mémoires où s’entremêlent sans artifice les pensées les plus intimes et inattendues avec des souvenirs politiques, guerriers, et même sentimentaux.

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Cerné par toutes les armées d’Europe, retranché à Fontainebleau en ce mois de mars 1814, Napoléon est contraint par ses propres maréchaux à abdiquer. Condamné à l’exil, il débarque sur l’île d’Elbe le 4 mai suivant. L’heure est noire pour l’Aigle qui apprend au début de 1815 la trahison de sa femme, Marie- Louise, mais aussi le projet de son exil à Saint-Hélène, île sinistre perdue dans l’atlantique sud. Il faut agir sans attendre.

Le 1er mars, Napoléon débarque à Vallauris et, avec l’aide de Cambronne, remonte vers Paris. Tout s’accélère. Le 11 mars, il est à Lyon. Ney et Oudinot se rallient à lui. Le 20 mars, il entre dans un Paris déserté par Louis XVIII. De nouveau aux commandes, Napoléon renoue avec une gloire qui ne sera qu’éphémère. L’Empereur se voit en effet mis à terre le 18 juin 1815, lors de la défaite de Waterloo. Sa seconde abdication met fin à cette période que l’histoire retiendra comme les 100 jours. Les alliés entrent dans Paris le 8 juillet et l’exil vers Saint-Hélène est désormais inexorable. Napoléon débarque sur l’île de Saint-Hélène le 16 octobre 1815. C’est son aide de camp, le Général Bertrand, qui recueillera en secret ses mémoires, où s’entremêlent sans artifice les pensées les plus intimes et inattendus avec des souvenirs politiques, sentimentaux et guerriers.

Francis Huster incarne l’Empereur face à son crépuscule, tendu entre l’exaltation épique du retour au pouvoir et l’abattement devant l’échec et l’abandon. Hugues Leclère interprète au piano certaines des oeuvres les plus célèbres de Beethoven, d’Elise à la Sonate Pathétique.