Depuis 20 ans Jacques Gamblin s’est imposé dans le paysage du cinéma français. Il a travaillé avec Claude Lelouch, Robert Guédiguian, Jean Becker, Claude Chabrol, Bertrand Tavernier, Philippe Lioret, Rémi Bezançon et bien d’autres dans des films aussi différents que Tout ça pour ça, Pédale douce, Mademoiselle, Les enfants du marais, Laisser-passer (pour lequel il reçoit l’ours d’argent, prix d’interprétation masculine au festival de Berlin en 2002), Holy Lola, Le premier jour du reste de ta vie, Le nom des gens de Michel Leclerc, Le Premier Homme de Gianni Amelio. 2014 est une année particulièrement riche : Notamment De toutes nos forces de Nils Tavernier, 24 jours d’Alexandre Arcady et Hippocrate de Thomas Lilti qui a rencontré en France cet automne un vif succès.
Il met aussi élégance, humour, légèreté, poésie et sa sensibilité à fleur de peau, au service de créations théâtrales. Qu’il s’agisse de Quincailleries (1991), du Toucher de la hanche (1997), d’Entre courir et voler il n’y a qu’un pas papa (2004) -textes publiés aux éditions Le Dilettante-, de Tout est normal mon coeur scintille (2010), de Gamblin JazzE, de Wilde sextetE – désormais Ce que le Djazz fait à ma Djambe- , création musicale écrite en complicité avec le compositeur Laurent de Wilde ou de 1 heure 23′ 14″ et 7 centièmes crée avec le danseur Bastien Lefèvre en janvier 2015, il confirme, spectacle après spectacle, son talent d’auteur.
Comédien et auteur talentueux et inclassable, Jacques Gamblin est également un lecteur exceptionnel. Pour autant, ses lectures sont rares et il n’accepte l’exercice que pour des textes dont la force et l’épaisseur se prêtent à la voix nue. Habitué du Festival des Correspondances de Manosque, Il propose sa lecture du texte de Gary « La nuit sera calme » en 2007 et, en 2013 « Correspondance1958-1994 » de Charles Bukovski.
A l’occasion du centième anniversaire de la naissance d’Albert Camus, en décembre 2013, il est invité au Centre Georges Pompidou à donner une lecture d’extraits de son œuvre.