Depuis sa création, La Petite Symphonie mène une réflexion sur la pratique orchestrale et sur les instruments de la période classique. Son créateur, Daniel Isoir, s’est spécialisé dans le jeu sur claviers anciens et notamment sur les pianofortes des 18ème et 19ème siècles. Chambriste convaincu, il est aussi passionné d’orchestre et de musique symphonique. Avant tout, La Petite Symphonie est née d’une envie : transposer l’esprit de la musique de chambre à la pratique de l’orchestre.

Les orchestres professionnels, au 18ème siècle, étaient rares, et chaque partie y était tenue par un grand spécialiste de son instrument, le plus souvent compositeur lui-même. Pour diriger ces orchestres de solistes, aux dimensions très variables, pas de chef d’orchestre, mais le premier violon ou l’instrumentiste au clavier qui remplit cet office. Il suffit d’un premier geste de départ, puis toute la musique peut se dérouler naturellement, mue par le regard et l’écoute. Cette différence avec l’orchestre plus tardif est un détail, mais qui a une grande importance : personne ne peut se reposer sur le chef, chacun est entièrement habité par son rôle, le dynamisme de la musique s’en ressent de façon spectaculaire, et l’écoute active de chacun donne à cette musique qu’on croit bien connaitre une souplesse et une lisibilité nouvelles.

Les membres de La Petite Symphonie sont tous d’excellents spécialistes du jeu sur instruments anciens, et sont très heureux de participer à cette aventure qui permet un travail collectif de création et d’interprétation, en toute convivialité.

Faire chanter la mémoire : avec sa Clique des Lunaisiens, Arnaud Marzorati propose au public de (re)découvrir la chanson française, de ses origines au XXe siècle.

En explorant ce répertoire, trop souvent oublié dans les bibliothèques, ce baryton passionné de littérature remet au goût du jour les premières chansons à textes de l’histoire. Des œuvres qui sont autant de témoignages précieux du passé, de l’aventure humaine et de la musicalité foisonnante propre à chaque époque.

Tragique ou ludique, savante ou inventive, la chanson française permet à la fois d’instruire, d’émouvoir et d’éveiller. Puisant dans une littérature qui va de l’univers enfantin à celui de l’adulte, elle touche tous les publics et révèle ainsi son potentiel de passeuse, de gardienne d’une noble poésie populaire qui chante à nos oreilles et à nos âmes.

A travers ce patrimoine vocal et populaire et en choisissant de sortir des concerts traditionnels, c’est bien l’histoire et la littérature que La Clique des Lunaisiens transmet dans ses spectacles depuis bientôt dix ans.

A retrouver mercredi 21 novembre dans La Flûte Enchantée